Nous ne sommes définitivement pas les derniers

Dans cet ensemble d’œuvres Franck Leviski se confronte ici à l’humanité. Dans ce qu’elle a de pire et de plus beau aussi. Il y est question de la survivance du corps, de l’âme, de l’Homme. Interrogeant les limites de la douleur, physique, psychologique et émotionnelle, il s’inspire de la série de Zoran Music « Nous ne sommes décidément pas les derniers » et du livre « L’espèce humaine » de Robert Antelm. Ces deux artistes, rescapés des camps de la mort le poussent à questionner à son tour la place de la douleur dans une vie, son évolution, sa force d’anéantissement et comment, éventuellement, l’apprivoiser et y survivre.
Avec ces inspirations, la série “ Nous ne sommes définitivement pas les derniers”, Franck Leviski souhaite révéler le corps vivant, dans sa matérialité et sa transfiguration. Il convoque, comme le suggère Francis Bacon, une façon d’envisager le corps comme un « espace du dedans », des corps anéantis.